Présentation de Jean-Marie Londeix
(Jean-Marie Londeix en 1963)
Avant-Propos
Je crois sincèrement que la présentation des grands interprètes du saxophone classique ne serait pas complète si on ne parlait pas de Monsieur Jean-Marie Londeix . Connu et reconnu à travers le monde dans le milieu saxophonistique classique, ce grand interprète passionné de son instrument a eu une carrière exceptionnelle en donnant plus de 600 concerts dont 130 avec orchestre, plus de 210 récitals, 150 concerts de musique de chambre et près de 120 concerts à la tête d'Ensembles de saxophones. Toutes ces prestations ont été données pratiquement à la grandeur de la planète. De plus, Monsieur Londeix a joué en concert plus de 200 créations d'oeuvres écrites par les plus grands compositeurs de musique contemporaine et plusieurs oeuvres lui ont été dédicacées.
En plus d'être très actif musicalement, Jean-Marie Londeix a publié plusieurs ouvrages sur la technique du saxophone. Ces travaux de grande qualité sont publiés entre autre chez Lemoine et Leduc (France)/ Berben (Italie)/ Schultz (Allemagne)/ J-C Lattes (France)/ Roncorp (USA) et Combre (France). La plupart de ces ouvrages sont utilisés dans les écoles de musique.
Jean-Marie Londeix a aussi écrit plusieurs arrangements et effectué des transcriptions d'oeuvres des grands compositeurs du passé tel : Bach/Teleman/Leclair/Fiocco/Milhaud/Poulenc pour ne nommer que les plus connus. Enfin, il a publié d'innombrables articles traitant aussi bien de la technique du saxophone que sur l'analyse des grandes oeuvres, et il a donné plusieurs conférences dans le monde.
Jean-Marie Londeix est de toute évidence un grand Ambassadeur de son instrument, de son pays et de la musique en général. Il m'est donc apparut tout à fait normal et nécessaire d'inclure dans mon site une présentation de ce grand maître qu'est Jean-Marie Londeix.
Pour ce faire, je me suis procuré le livre de James C. Umble (qui fût un de ses élèves). Le titre du livre est "Jean-Marie Londeix, Maître du saxophone moderne". Ce livre, que je vous recommande grandement (écrit en anglais et en français), est publié aux éditions RONCORP Post Office Box 724, Cherry Hill, NJ 08003 USA. Voici donc quelques extraits tirés du livre de Monsieur James C. Umble.
Présentation de Jean-Marie Londeix
"Maître du saxophone moderne"
(Extraits du livre de James C. Umble)
Sud-ouest de la France
Jean-Marie
Londeix, fils de Jems et Georgette Londeix, est né le 20 septembre 1932 au
Port-du-Noyer, dans la commune d'Arveyres, en Gironde, dans un hameau d'une
cinquantaine de foyers modestes, installé dans la rive gauche de la Dordogne,
face à Libourne, et à 33 Km au nord de Bordeaux. Il est le troisième de cinq
enfants. Jean-marie et ses frères et soeurs ont grandi avec leur parents, et un
cousin germain orphelin, filleul de la maman, dans une grande et haute maison de
pierres blanches, entourée de jardins familliaux et de vignes qui semblent s'étendre
à l'infini.
(Maison d'enfance de Jean-Marie Londeix 1942)
La musique s'introduit chez les Londeix (1938)
L'arrivée d'un piano, offert en cadeau aux enfants par la grand-mère Angélina, changea la vie de la famille de façon radicale et significative. Jems, le père de Jean-marie, gymnaste réputé dans sa jeunesse, mais également violoniste amateur, avait joué avec son professeur dans des orchestres de cinéma muet. Durant son service militaire (dans la musique du régiment le plus proche du Port-du Noyer où résidait sa fiancée), Jems avait cotoyé d'excellents musiciens. Un certain Issartier lui assura que la réussite dans l'apprentissage d'un instrument de musique reposait pour beaucoup sur sa pratique méthodique et régulière, dès le plus jeune âge. Comme dans le sport de haut niveau, le sens du devoir et de la discipline gagnait à être développé, le plus tôt possible. C'est ainsi que le lendemain de l'arrivée du piano à la maison, tous les enfants commencèrent en même temps à étudier sérieusement la musique, d'abord avec Madame Menudier, amie de la Grand-mère Angélia, qui vivait à Libourne à deux pas de chez celle-ci.
Après
deux ans de piano et de solfège, le père croyant remarquer chez son fils
Jean-Marie des mains inadaptées au clavier, décida qu'il jouerait désormais du
saxophone. Il en acheta deux d'un coup: L'alto et le ténor.
(Jean-Marie Londeix en 1946)
Désormais, Suzy continua à étudier le piano, Gérard commença le violoncelle, Jean-Marie, le saxophone et Josette, le violon (Alain, le dernier frère n'était pas encore né). Puis le père forma presque aussitôt un petit orchestre qui répétait plusieurs fois par semaine de petits morceaux du répertoire à la mode. La musique n'était pas à prendre à la légère. Les enfants se rendaient chaque semaine au Conservatoire de Bordeaux, souvent dans des conditions difficiles en raison de la guerre. Les premières leçons de saxophone de Jean-Marie Londeix ont été données par Pierre Ferry.
L'orchestre familial, 1941-1953
L'orchestre
familial participait régulièrement aux manifestations théâtrales d'amateurs ou
musicales organisées par des associations locales telles que les Amis de la
musique, ou Les Choeurs mixtes de Libournes. Parfois étaient donnés des concerts
de musique de chambre avec des oeuvres de Schubert, Mozart, Weber, Brahms,
Wagner, Ganne, Boieldieu, Franck et bien d'autres. Jean-Marie se produisit
quelque fois en soliste, dans des pièces de Bruneau, Busser, Oubradous, Monti...
(L'orchestre familial Londeix en 1940)
Jean-Marie (saxo), Josette (violon), Suzy (piano), Gérard (violoncelle), Jems Londeix (père)
Dès l'âge de 11 ans, Jean-Marie joue en soliste au cours des concerts de l'orchestre familial. En 1943 son répertoire comprend "Fantasie variée de Bruniau", Le petit nègre de Claude Débussy, Rhapsodie cypriote de Combelle, Récit et variations d'Oubradous, Fantaisie-Caprice de G. Parès et les variations sur le Carnaval de Venise.
Premières leçons avec Marcel Mule en 1946
En 1946, Jean-Marie Londeix commença à monter de temps en temps à Paris pour prendre des cours avec Marcel Mule. Il l'avait entendu en concert, à Bordeaux, et avait été immédiatement captivé par son jeu. Parfois, Pierre Ferry qui encourageait son élève à poursuivre ses études avec le grand maître, l'accompagnait pour sa leçon à Paris.
Dans une lettre daté de juillet 1991, Jean-Marie Londeix a écrit à James C. Umble ce qui suit : "Dès 1942, Mule m'a réellement servi de modèle. Plus de vingt après, j'ai continué à soliciter son avis, recherchant sa totale et pleine satisfaction. M. Ferry l'estimait grandement lui aussi. Mon imagination a fait le reste. Mule a été pour moi en quelque sorte une personne sacrée. Une sorte de dieu du saxophone" .
Gagnant du concours Bellan 1948
À 15 ans et demie, Jean-Marie Londeix se présenta au concours Bellan, une compétition musicale parisienne pour instrumentistes et chanteurs, venus du monde entier. Il sort vainqueur de l'éliminatoire. Les membres du jury lui ont annoncé qu'il venait de remporter brillamment le Prix d'Honneur, degré Excellence, du concours Bellan 1948. Marcel Mule qui était membre du jury écrit un mot à son père lui disant que son fils avait fait une excellente impression au concours. Il lui dit également qu'il est doué et qu'il devrait réuissir en musique.
Entrée au Conservatoire de Musique Paris en 1951
Jean-Marie
Londeix obtient la permission de son père d'aller étudier à Paris. Il lui reste
deux obstacles majeurs à surmonter. Soit les deux redoutables concours d'entrée,
successifs et éliminatoires. Cette année là, il y avait vingt et un candidats
inscrits pour cinq places........ Seize étudiants participent à cette épreuve.
Jean-Marie Londeix remporte l'épreuve et se taille une place. Il est
difinitivement inscrit dans la classe de saxophone de Marcel Mule au
Conservatoire National de musique de Paris.
(Classe de Marcel Mule, au Conservatoire de Paris en 1950-1951)
(Deuxième à droite, Jean-Marie Londeix)
Premier Prix du Conservatoire de Paris 1953
Après deux ans d'études à Paris, Jean-Marie Londeix reçut la plus haute récompense possible: Premier prix à l'unanimité avec félicitations du jury. Il obtient en outre deux Premières médailles de Solfège et de Musique de chambre. Claude Delvincourt le directeur d'alors (qui une dizaine d'années plus tôt a ouvert le Conservatoire au saxophone) demanda au jury de lui accordé en plus, une récompense exceptionnelle (également décernée la même année à un jeune trompettiste nommé Maurice André): Le Prix d'Honneur du Conservatoire. Son premier prix en poche, Londeix est sélectionné par la direction du Conservatoire, avec la pianiste France Clidat, diplômée quelques années plus tôt, pour effectuer en février et mars 1954, une tournée de récitales en Espagne et au Portugal. Les deux virtuoses vont assurer 14 prestations réparties dans les plus grandes villes de ces pays.
Professeur à Dijon en 1953
À
sa sortie du Conservatoire de Paris, en 1953, Londeix fut nommé professeur de
saxophone et de solfège au Conservatoire National de Dijon, situation qu'il
occupera jusqu'en 1972. Il obtient ce double poste à la suite de deux examens
spécifiques où il dut jouer de son instrument, déchiffrer plusieurs textes,
relever des dictées musicales et participer à un long entretien avec les membres
du jury où siégeaient, outre un des deux spécialistes de l'instrument, André
Ameler, directeur du Conservatoire et Amable Massis, Inspecteur Général de la
Musique.
(La classe de Jean-Marie Londeix au Conservatoire de Dijon en 1963)
Premières années d'une carrière de soliste
Au tout début de sa carière à Dijon, Londeix considérait que son poste d'enseigenement servait prosaïquement à le faire vivre, grâce au salaire mensuel attribué. Son rêve était de devenir concertiste. Cherchant à se bâtir une carrière de soliste, il se mit en quête d'un imprésario. Il essaie en vain de se trouver un agent de concert, mais aucun d'eux ne veut s'intéresser au saxophone. C'est alors qu'il réalise sa propre brochure de publicité, qu'il envoie aux organisateurs de concerts, aux directeurs, aux stations de radio. En 1956, il obtient à la Radio Française, le Carte de soliste, qui lui permettait d'enregistrer en studio et de se produire à la tête des orchestres.
Premier répertoire de concerts avec piano 1954-1969
Les
premières oeuvres interprétées avec piano par Londeix sont des compositeurs
suivants : André Ameller/ Philippe Bauzin/ Conrad Beck/ René Bernier/ Jacques
Chapentier/ Pierre-Max Dubois/ Jean Françaix/ Paul Hindemith/ André Jolivet/
Charles Koechlin/ Lajtha Laszlo/ Hermann Reutter/ Henri Sauguet.
(Première tournée de récital, Au Portugal, avec France Clidat (pianiste), le 19 février 1954)
Concertos donnés en premières 1953-1966
Les
premières oeuvres choisies par Londeix pour les Concertos sont des compositeurs
suivants : André Ameller/ Pierre-Philippe Bauzin/ René Bernier/ Roger Boutry/
Pierre-Max Dubois/ Pierre Hasquenoph/ Suzanne Haik-Ventura/ Paule Maurice/
Darius Milhaud/ Jacques Murgier/ Jeanine Rueff.
(Jean-Marie Londeix en concert à Tokyo en 1983)
Premier enregistrement commercial en 1960
Le
premier enregistrement fait par Jean-Marie Londeix pour la vente est publié par
Vendôme (STV 214) en 1960. Il comprenait Scaramouche de Milhaud, et le Lièvre et
la Tortue de Dubois, l'un et l'autre enregistrés avec orchestre, ainsi que Jeux
de table d'André Ameller et la transcription des Visions fugitives de Prokofiev
faite par Londeix, avec accompagnement de piano.
(Jean-Marie Londeix en 1960)
Le Sextuor à Vent de Dijon en 1960
en 1960, Londeix et cinq de ses collègues fondèrent à l'instigation de André Ameller, directeur du Conservatoire, le Sextuor à Vent de Dijon: Lucien Martin (flûte), Jean Olion (hautbois), Roger Desoomer (clarinette), Jean-Marie Londeix (saxophone), Pierre Brille (cor) et Pierre Ganzoinat (basson). Afin de constituer un répertoire original, Jean-Marie Londeix commenda des oeuvres à ses amis compositeurs et réalisa lui-même nombre de transcriptions. (A noter que créer des partitions nouvelles l'occupera toute sa vie). Il remarque : "Mes camarades me regardeaient de travers, parce que je critiquais leur dépendance à Beethoven, Tchaikovsky et autres...alors que je désirais promouvoir Varèse, Jolivet, ou encore des compositeurs plus jeunes. Ainsi, nous n'étions pas toujours d'accord sur le répertoire.
Cette formation offrit à Londeix l'occasion d'orienter le saxophone dans une nouvelle direction en musique de chambre. Tout au long de sa carrière, Londeix cherchera à intégrer l'instrument dans des formations musicales diverses, D'autre part, à susciter un répertoire original nouveau, le plus possible significatif de la musique de l'époque. Plusieurs bons morceaux de musique de chambre sont le résultat de ces efforts: Printemps de Tomasi, Sextuor de Marc Eychenne, Sinfonia da Camera de Dubois, pour la seule année 1964, le Sextuor de Markovitch et d'autres pièces, un peu plus tard.
Développement d'une pédagogie
Malgré un calendrier de concerts bien chargé, Londeix s'est toujours dépensé sans compter pour formuler une pédagogie propre à l'instrument. Précisons que l'idée de professeur de saxophone était nouvelle à l'époque, pour certains elle était même incongrue. La classe de saxophone de Mule , à Paris, n'avait été ouverte qu'en 1942, onze ans seulement avant que Jean-Marie ait été nommé au Conservatoire de Dijon. Donc, tout en développant sa carrière de concertiste, Londeix chercha à définir les rôles multiples des futurs professeurs de saxophone, et servit lui-même de modèle, en montrant le chemin à suivre. Il est à noter que Marcel Mule a été un des tout premiers "spécialistes" à enseigner le saxophone, jusque-là, la classe de saxophone était généralement confiée au professeur de clarinette, de flûte, de hautbois, ou de basson (comme à Bordeaux de 1932 à 1970).
Publication de plusieurs méthodes de saxophone
Le matériel didactique spécifique au saxophone n'existait pas, Jean-Marie Londeix l'a créé. Il a donc publié plusieurs cahiers d'études pour l'enseignement du saxophone tel: les trois fascicules des Exercices mécaniques (édit. Lemoine, 1960-65)/ Les Gammes (Lemoine, 1962)/ une méthode pédagogique en 4 volumes dont : Le saxophone en jouant (Lemoine, 1962-1971)/ Le détaché (Lemoine 1967)/ Les trois cahiers de la méthode de rythme (Lemoine,1972)
Installation à Bordeaux en 1971
En octobre 1971, Jean-Marie Londeix quitte le Conservatoire de Dijon, et accepte le poste de professeur de saxophone au Conservatoire National de Bordeaux, pour remplacer Pierre Ferry, qui un an plus tôt avait pris sa retraite. Cette situation lui ouvre les portes d'un plus grand Conservatoire et permet à Londeix de se rapprocher de ses origines et de renouer avec ses parents et cousins. De plus, cette situation lui offre de réorganiser sa carrière. La direction l'encourage à accueillir des étudiants étrangers.
Nouvelle orientation: l'Ensemble International de saxophones de Bordeaux
(L'Ensemble International de Saxophones de Bordeaux, au Tidewaiter Music Festival (Maryland, USA, 30 juin 1985)
En
1977, Jean-Marie Londeix fonde le désormais célèbre "Ensemble International de
Bordeaux." Cet ensemble fait immédiatement partie intégrante de l'école de
saxophone de Bordeaux, et permet de former les élèves à la pratique orchestrale
de tous les saxophones, du basse au sopranino (le saxophone contrebasse, très
rare n'est pas utilisé). l'idée de Londeix était d'offrir à ses étudiants la
possibilité de jouer dans une grande formation, et de les préparer au travail si
particulier de l'orchestre, en augmentant ainsi leurs compétences de futurs
musiciens professionnels. Ne disposant pas d'un répertoire adéquat, Londeix
transcrit des partitions propices à l'arrangement et suscite immédiatement la
composition d'oeuvres originales. En quelques années, il réussit à engager des
compositeurs à son projet, et finit par disposer d'une soixante d'oeuvres, dont
certaines seront délibérément orientées vers la musique comtemporaine.
Reconnaissance et honneurs officiels en 1971
Le gouvernement français, reconnaissant la contribution substancielle accordée par Londeix au monde musical, grâce à ses publications, ses tournées, ses étudiants internationnaux, son talent artistique, le nomme Chevalier des Arts et des Lettres, une distinction des plus honorables. Six ans plus tard, en 1977, il est élevé au grade d'Officier des Arts et des Lettres, distinction généralement réservée aux écrivains, aux philosophe et peintres.
Désillusion à Paris
Un des revers que subit Jean-Marie Londeix dans sa carrière se place à l'occasion du départ à la retraite de Marcel Mule, en 1968. Londeix n'avait apparemment pas les appuis politiques nécessaires pour soutenir sa candidature. Le poste fut attribué à un de ses talentueux collègues, Daniel Deffayet, excellent musicien dont le domaine d'activité était centrée sur le milieu musical parisien. Ce dernier occupera ce poste jusqu'en 1988 et il sera remplacé par le jeune et brillant Claude Delangle.
La retraite
Jean-Marie Londeix prend sa retraite du Conservatoire de Bordeaux le 30 avril 1994. Il sera remplacé par la saxophoniste Marie-Bernadette Charrier. Londeix continuera à enseigner à temps partiel au Conservatoire, et à offrir des conférences mensuelles sur divers sujets tirés de ses recherches.
Concert d'adieu, le 14 avril 1996
Pour marquer la fin de sa carrière d'interprète, Jean-Marie Londeix donne un concert d'adieu en 1996, avec la participation de l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, sous la direction de Patrice Guillon. Il joue quatre concertos de mémoire : Légende, Op. 66, de Florent Schmitt, Rapsodie de Debussy, Concerto de Glazounov, et Concertino da Camera d'Ibert.
Conclusion
(Jean-Marie Londeix à Lacanau (France), en 1991)
Selon
l'auteur du livre (James C. Umble) " Jean-Marie Londeix, Maître du
saxophone moderne" édité aux éditions
RONCORP Post Office Box 724, Cherry Hill, NJ 08003 USA,
et qui fut l'un de ses élèves, Londeix est quelqu'un de noble et d'extraordinaire,
dont la vie a inspiré et continue d'inspirer un grand nombre de personnes. Il s'investit
infatigablement dans l'amélioration du sort des autres tout en restant fidèle à
sa vision artistique. Ouvert aux idées nouvelles, il partage toujours aussi
généreusement son savoir et son expérience. En tant que professeur et
interprète, il s'est continuellement engagé à chercher et à exprimer l'excellence
artistique. Toujours selon l'auteur, Londeix cherche sans cesse à se
perfectionner, à aller au-delà des limites personnelles ou musicales auxquelles
il fait face quotidiennement. La vie, l'art et l'esprit étant pour lui
inséparables, il mène patiemment de front leur évolution.
Les quelques extraits qui sont transcrits ne sauront jamais remplacer l'acquisition de ce volume écrit par James C. Umble sur la vie de ce grand maître qu'est Jean-Marie Londeix. C'est pourquoi, je recommande à tous ceux et celles qui aiment le saxophone de se le procurer. Il s'agit là d'un ouvrage majeur de grande qualité et de grande importance sur l'histoire et le développement du saxophone classique à travers un personnage extraordinaire qu'est Jean-Marie Londeix.